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Serge Lutens est né durant la guerre, le 14 mars 1942 à Lille, dans le Nord de la France.
Il a 18 ans lorsqu’il est appelé sous les drapeaux pour servir lors de la guerre d’Algérie. Il sera réformé. C’est une rupture importante qui l’amène à prendre sa décision : quitter Lille pour se rendre à Paris. Nous sommes en 1962.
Aidé d’une amie, Madeleine Levy, et muni de grands tirages photographiques qu’il avait réalisés de ses amies, Serge Lutens qui vit ses premières années parisiennes, entre ombre et disette, contacte le magazine Vogue. Ce magazine représente pour lui l’essence de la beauté : un carmel qu’il mythifie. Trois jours plus tard, il collabore au numéro de Noël.
En 1967, Christian Dior qui s’apprête à lancer sa ligne de maquillage, fait appel à lui. Il créera pour cette maison couleurs, style et images. Sa vision est enfin unifiée par la photographie.
Au début des années 70, la célèbre rédactrice en chef du Vogue US, Diana Vreeland n’hésite pas à proclamer son enthousiasme: «Serge Lutens, Revolution of Make-up !». Le succès est retentissant. Serge Lutens devient le symbole d’une liberté donnée par le fard pour toute une nouvelle génération.
Quelques années plus tard en 1980, il signe avec Shiseido une collaboration qui permettra à ce groupe de cosmétiques japonais, jusqu’alors inconnu sur la scène internationale, d’imposer une identité visuelle si puissante, qu’il deviendra l’un des acteurs mondiaux du marché dans les années 80 et 90.
Sous la même marque, en 1982, il conçoit «Nombre Noir», son premier parfum, habillé de noir brillant sur noir mat, concept qui préfigure les codes omniprésents des années 90. Si ce premier parfum marque les années 80, c’est par la création de «Féminité du bois» et des Salons du Palais Royal en 1992 – au décor onirique -, que Serge Lutens affirme sa première véritable révolution olfactive dans le domaine du parfum.
Suivent des fragrances comme «Ambre sultan», «Tubéreuse criminelle», «Cuir mauresque»… devenues depuis incontournables, qui écrivent une nouvelle page dans l’Histoire des essences.